En collaboration avec Cheval Assur
Vous êtes cavalier, professionnel ou encore propriétaire ? Vous pratiquez l’équitation de manière régulière, voire quotidienne ? Afin de vous protéger et de protéger votre cheval, vous avez certainement déjà songé à souscrire une assurance équestre mais vous hésitez encore… Nous avons interrogé Pauline Garnier, chargée de clientèle chez Cheval Assur afin de vous aider à y avoir plus clair et de choisir une assurance qui correspond à votre pratique de l’équitation et aux besoins spécifiques de votre équidé. De quoi vivre pleinement votre passion !
Souscrire à une assurance, mais pourquoi ?
Acheter un cheval c’est se lancer dans une sacrée aventure ! Sa santé, son confort, c’est vous qui en serez responsable. Responsabilité civile, frais vétérinaires, mortalité, autant de garanties disponibles pour se rapprocher au plus près de vos besoins et qui viendront en complément de la couverture offerte par votre licence FFE.
Assurer son cheval
L’achat d’un équidé est un investissement conséquent et vous souhaitez vous couvrir en cas d’accident, de dommage causé à un tiers ou encore de maladie. Il existe différentes garanties qui répondent à ces différents besoins. Vos choix devront s’adapter à votre équidé, votre pratique mais aussi à vote budget. Un équidé n’est pas seulement un bien à assurer, c’est aussi un compagnon auquel il faut prodiguer des soins lorsqu’il est souffrant et un être vivant pouvant potentiellement blesser quelqu’un. Vous découvrirez ci-dessous les différentes options qui s’offrent à vous.
Protéger les autres
Que se passe-t-il si mon cheval dégrade du matériel qui ne m’appartient pas ou, pire, blesse quelqu’un ? Vous vous êtes certainement déjà posé la question ! Pauline Garnier nous explique avec un exemple concret « Imaginez que votre cheval broute tranquillement dans son pré, puis en pleine nuit il décide d’en sortir pour aller manger l’herbe du voisin… sur son chemin il marche sur la bâche de piscine et la casse. Résultats : une clôture à refaire, un devis du jardinier pour refaire la pelouse : 1 500€ et la réparation de la bâche pour 3 000 €. » Nous lui demandons alors qui est considéré comme responsable dans ce cas-là et à qui revient le paiement des réparations. L’experte nous répond : « Étant donné que c’est votre équidé qui s’est échappé de chez vous, vous êtes considéré comme le responsable, il vous appartient de régler la note ! Sauf si vous bénéficiez d’une garantie d’assurance à « responsabilité civile sans franchise » Ce contrat d’assurance a une cotisation assez faible (généralement compter entre 35 et 55 € par an et vous permet la prise en charge des dommages (souvent coûteux !) causés par votre équidé à un tiers. »
Se prémunir en cas d’événement malheureux
Il y a d’autres situations qu’il convient d’anticiper, même si vous préféreriez ne pas y penser. Vous avez vidé votre livret A pour enfin vous acheter votre cheval et vous souhaitez vous prémunir en cas de décès ou de vol ? Voici les solutions proposées par Cheval Assur : « Nous proposons un pack de garanties qui couvre entre autres le vol de l’équidé, mais aussi la mortalité du cheval, qu’elle soit due à un accident ou à une maladie. La garantie vous permet d’obtenir un remboursement dans les 30 jours à la valeur assurée (valeur agréée) avec ou sans franchise, à vous de choisir selon votre budget. »
Anticiper les frais vétérinaires
La santé de l’équidé est l’une des préoccupations principales du propriétaire. En cas de maladie ou de complication, vous aurez l’esprit plus tranquille avec une couverture dédiée. Pauline Garnier nous alerte « En tant qu’assureur spécialisé dans le milieu équestre depuis plus de 20 ans, nous sommes bien placés pour vous confirmer que les frais vétérinaires : ça chiffre vite ! » Selon vos besoins et votre budget, il vous faudra commencer par déterminer ce que vous souhaitez assurer. La chargée de clientèle détaille les différentes options :
- Le minimum : les accidents et les chirurgies
- Le bon compromis : les accidents, les chirurgies, les maladies
- La totale : tout cela, mais aussi les frais de confort (vaccin, vermifuge, dentiste) »
Elle poursuit : « Il est souvent demandé une formule couvrant les coliques car leurs traitements peuvent coûter très cher. Mais il n’y a pas que les coliques comme maladie. Nous observons une recrudescence des maladies piro-like par exemple (piroplasmose, ehrlichiose etc.) causées par la prolifération des tiques.
Par ailleurs, des accidents comme des fractures, peuvent vite faire monter la note. Opérées ou non, elles nécessitent fréquemment une hospitalisation et des soins assez lourds. Il faut aussi noter que le coût des frais vétérinaires varie énormément selon la région dans laquelle vous résidez, mais aussi selon la clinique où vous consultez. »
M’assurer en tant que cavalier
Vous avez prévu de quoi protéger votre cheval mais avez-vous pensé à vous ? L’équitation est une pratique à risques et un accident est, malheureusement, vite arrivé, quel que soit votre niveau ou votre discipline de prédilection. Pauline Garnier fait un état des lieux : « Il n’existe malheureusement pas d’étude récente sur le sujet, mais des chiffres un petit plus ancien font état de 770 décès et 6 000 accidents d’équitation par an ! »
Encore une fois, elle nous explique avec l’exemple d’une situation bien connue des cavaliers : « Vous êtes sur votre parcours d’obstacles, et là, un refus vous fait chuter… Le médecin est formel, votre jambe est cassée et vous avez un arrêt de travail de 2 mois. » Nous lui demandons alors qui va prendre en charge les soins médicaux et votre perte de salaire : « Pour les frais médicaux (consultation, radios et autres examens approfondis), c’est la sécurité sociale qui les prendra en charge en premier lieu, secondée par la mutuelle santé si vous en avez souscrit une sans délai de carence ou sans franchise conséquente, et à condition qu’elle n’exclue pas purement et simplement la pratique de l’équitation ! Concernant la perte de salaire en cas d’arrêt maladie, la sécurité sociale peut appliquer des délais de carence (jours pendant lesquels vous ne serez pas payé). Côté indemnisation, celle-ci est limitée puisque vous recevrez une indemnité journalière à 50 % de votre salaire journalier de base. Certaines conventions collectives peuvent prévoir le maintien de votre salaire (intégralement ou partiellement).
C’est là qu’un contrat de type prévoyance a son intérêt. Chez Cheval Assur, la prévoyance du Cavalier prévoit des indemnités journalières qui permettront de compléter votre salaire en cas d’arrêt de travail, mais aussi des indemnités journalières en cas d’hospitalisation. » Et en cas de situation plus grave : « Des capitaux sont également prévus en cas de décès accidentel ou d’invalidité permanente afin de se prémunir contre les conséquences de la perte d’autonomie (versement d’un capital pour les frais d’aménagement du cadre de vie). » Grâce à ses garanties vous serez protégés au mieux et vous protègerez également votre famille.
Maintenant que vous avez les clefs pour choisir votre assurance et celle de votre cheval, vous pouvez contacter directement l’équipe de Cheval Assur !